Le Souvenir français prépare le 11 novembre SOCIÉTÉ

Voici une petite présentation du « cimetière des Volontaires » se trouvant à quelques mètre du cimetière de l’Est à Saint-Denis en front de mer. Tous les 1er novembre une cérémonie d’hommage et de recueillement est organisée par le Souvenir Français de la Réunion et l’ONACVG de la Réunion (Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre).

Découverte du cimetière des volontaires

A Saint-Denis, à quelques centaines de mètres du cimetière de l’est, se trouve le « cimetière des volontaires ».

Ce petit cimetière – au centre duquel se dresse une colonne brisée – n’abrite que quatre-vingt-dix tombes.

Le cimetière des volontaires a été créé pour répondre à un souhait de l’Etat français : donner aux militaires morts au combat, un statut particulier. Il a donc été voulu comme un cimetière pour les méritants.

Comme tous les soldats morts au combat ne pouvaient être inhumés au même endroit et que l’état les considère tous comme méritants, des « critères » ont été définis : les soldats devaient être des engagés volontaires (d’où le nom du cimetière) morts au combat durant la seconde guerre mondiale ou la guerre d’Indochine.

« Dulce et decorum est pro patria mori » : « Il est doux et glorieux de mourir pour sa patrie » Horace.

Le 1er novembre 2015, une plaque en mémoire aux cinq soldats réunionnais morts en Afghanistan, a été apposée sur l’un des murs intérieurs.

Chaque année, le 1er novembre, une commémoration y est organisée. Assistent à cette cérémonie : le préfet de la Réunion, le délégué général du Souvenir Français de la Réunion, le maire de la ville de Saint-Denis, des soldats du FAZSOI (Force Armée de la Zone Sud de l’Océan Indien) les membres du Souvenir Français de la Réunion, des anciens combattants Réunionnais représentant les diverses associations d’anciens combattants ou patriotiques de l’île ainsi que leur porte-drapeaux et des citoyens souhaitant assister à la cérémonie commémorative.

Les tombes des soldats morts pour le France sont entretenues par Le Souvenir Français, mouvement créé par François-Xavier Niessen en 1887, après l’annexion de l’Alsace et la Lorraine par la Prusse.

A l’époque, pour montrer leur mécontentement à cette annexion, les membres du mouvement entretenaient les cimetières français d’Alsace et de Lorraine.

Les deux autres missions de ce mouvement sont le devoir de mémoire et la transmission aux générations futures.

Depuis, ce mouvement s’occupe de la gestion des monuments commémoratifs, des carré militaires et des tombes des soldats Français morts pour la France, en France métropolitaine, dans les DOM et à l’étranger.