Joël Manglou, un poète multicarte CULTURE
Qui ne connaît pas Joël Manglou ? Né il y a quelques années à la Réunion, l’artiste ne se souvient plus à quel âge il a commencé la musique. Éducateur sportif, cavalier, agriculteur, chanteur, compositeur, cuisinier…
Ce poète multicarte, amoureux de la nature, s’affirme en recherche perpétuelle, en apprentissage permanent. « J’ai appris le violon il y a 6-7 ans, et j’ai commencé le violoncelle, cela représente beaucoup de travail » admet-il modestement.
Dans le studio qu’il a installé dans sa case de Champ-Borne, à côté de la basse-cour et tout près de la pâture où grandissent ânes et chevaux, Joël Manglou peaufine ses textes.
Pour le poète -qui passe malicieusement du français au créole dans de savoureux allers-retours, le monde actuel manque singulièrement de rigueur et d’éthique.
Pour se ressourcer, il y a la musique et la nature : « La nature c’est précieux, c’est le début de l’épanouissement de l’Homme », assure Joël Manglou.
Intarissable, l’artiste explique son objectif : susciter l’harmonie entre les humains, parce que « toutes les religions parlent d’amour, mais ne l’appliquent pas. »
L’homme de demain devra être « apte à relier les gens entre eux », et « accédera à la spiritualité en acceptant les religions et les athées. »