Témoignage : « Je n’en peux plus de cette Covid… » SANTÉ

Ce texte ci-dessous, est devenu une forme d’exutoire, sur les réseaux sociaux, pour celles et ceux qui veulent exprimer leur ras-le-bol de la situation sanitaire, sociale, économique… Nous publions l’intégral des écrits. Chacun(e), à un moment ou à un autre, s’y retrouvera.

« Je n’en peux plus de cette Covid. Je veux sourire à nu, embrasser et toucher. Voilà exactement ce que je ressens et qui pourrait me tuer plus vicieusement qu’un virus.

Je me suis arrêtée faire une course en rentrant du boulot, j’ai saisi mon masque chirurgical dans la boite à gants de ma voiture, je l’ai mis sur mon visage et suis entrée dans le magasin… 

Quand la porte coulissante s’est ouverte, j’ai redressé la tête et ouvert grand les yeux… une vision presque apocalyptique m’a sauté aux yeux.

Je regardais tous ces gens, masque sur le visage.

Et je me suis dis à cet instant même : « C’est quand même pas possible que ce soit devenu une réalité là » ?!?

Je me suis revue prendre mon masque dans la boite à gants, comme si je l’avais toujours fait…

Tout à coup une peur glaçante m’a envahie à l’idée que cela puisse durer indéfiniment.

Je me suis demandée comment nous allions revenir en arrière ???

J’ai imaginé le jour où un communiqué officiel nous dirait : « Citoyens, citoyennes, la guerre est finie, vous pouvez enlever vos masques, nous sommes enfin libres ! »

À cet instant même j’ai repensé aux mots de Mr Macron : « Nous sommes en guerre. »

Mais de quelle guerre s’agit-il exactement ?

La guerre contre un virus meurtrier si j’ai bien compris, n’est-ce pas ?

Mais qu’a donc ce virus de plus que les autres pour mettre une planète entière à genoux ???

Qu’a-t-il donc de si horrible pour infliger à l’être humain de se couper de ses proches ?

Qu’a-t-il donc de si terrible pour enfermer les vieux, nos vieux, dans 12m carré pendant des mois, privés de visites, de bisous, de tendresse de leur proches ?!?!?

Qu’a-t-il donc ce virus pour condamner avant même de l’avoir attrapé, des professions entières, et là je pense aux artistes, au tourisme, aux restaurateurs, …

Qu’a-t-il de plus que le VIH ???

A-t-on empêché les gens de faire l’amour, quand celui-ci est apparu ???

A-t-on mis en place une contravention de 135€ pour ceux qui baisaient sans capote ??? (NDLR Cela m’aurait couté cher !)

A-t-on condamné les porteurs de ce virus, après avoir délibérément ou non, contaminé leur partenaire ???

Alors oui c’est plus facile d’exiger de nous que l’on porte un masque sur le visage, surtout qu’il y a un sacré stock à épuiser après en avoir tant manqué… que de mettre une capote lorsque l’on prend du bon temps !!!….

Beaucoup plus facile à verbaliser aussi…

Et tout ça au nom de notre santé !

Comment peut-on accepter toutes ces injonctions paradoxales et anxiogènes ? une telle privation de nos libertés ?? Même au nom de notre santé ?!?

Qui peut décider pour nous ?

Et franchement, quelqu’un d’autre que nous doit-il décider pour nous, tout simplement ???

Je suis profondément exaspérée par tous ces protocoles, et dans tous les domaines quels qu’ils soient. Protocoles qui sont soi-disant mis en place pour la protection de la population.

Alors qu’à côté de ça, on nous empoisonne tous les jours, avec l’eau qu’on boit, l’air qu’on respire, l’alimentation qu’on nous vend…

Pour notre santé, n’oublions pas de consommer 7 pesticides par jour… Enfin 7 fruits et légumes par jour, c’est le slogan.

Avant hier, j’ai entendu une femme dire : « Que c’est dure de ne pas pouvoir embrasser ma mère »

Et comment que c’est dur !!!

Mes parents et ma grand mère centenaire qui va forcément disparaître dans un passé proche ont tellement la trouille des toutes ces infos qu’ils ne veulent même plus ni que je les approche ni que je les embrasse.

J’en crève, j’en rage, je suffoque d’amour frustré.

Voilà ce que ce virus empêche…voilà ce que ce virus enlève aux gens : la tendresse, la proximité, le toucher…

Alors oui, il tue.

Comme beaucoup d’autres virus.

Ce qu’il y a de pire dans cette histoire, c’est que ça n’est pas lui qui nous isole, nous prive de nos libertés fondamentales, de notre libre-arbitre.

Non, ce sont ceux qui décident à notre place pour notre bien… ou notre mal.

Alors quand j’ai mis mon masque pour aller faire mes courses, j’ai senti en moi monter une révolte contre tout ça, contre ces décisions prises pour moi, à ma place, sans jamais me concerter, comme si j’avais juste 2 ans…

Franchement j’ai eu envie de pleurer… »