Roland Ramakistin : «Un politicien qui jette l’éponge, retrouve sa liberté «  POLITIQUE

« La classe politique !!! Quel beau concept !!! On pourrait dire la classe diabolique… J’ai toujours refusé d’être encaissé dans une boîte politique. Tu perds ta liberté de penser et ton droit d’expression ».

« Tu marches pieds et mains liés, sans le savoir, derrière le clan comme un canard de plus. Tu tournes le dos à tes amis qui ne sont pas du même parti.

Et quand ils négocient entre grands penseurs , tu ne sais pas qui va gagner et si tu seras toujours dans la course. J’ai eu la chance de fréquenter plusieurs partis politiques, ils sont tous les mêmes. Ils parlent toujours au nom de l’intérêt du parti qui doit primer avant tout sur l’intérêt personnel.

Mais en général ils sont tous dans une bagarre pour l’égo, le pouvoir, la gloire, l’esprit de domination, l’instinct de survie, la puissance . Une sorte de bataille de coq qui n’a pas d’autre nom que la survie de l’orgueil personnel.

Tu as été courageux et laborieux. Tu t’es donné à fond. Ta démission est un acte de courage de plus. Demain matin on te tendra à nouveau quelque chose, que vas-tu décider ?

En politique personne ne va jusqu’au bout de sa vie dans la gloire et le bonheur. Il finit par échouer dans la souffrance , le déshonneur et l’humiliation sans avoir vécu.

Un politicien qui jette l’éponge, qui quitte la politique, c’est un prisonnier qui retourne à la maison, il retrouve la liberté, la raison, la famille, les vrais amis, la nature, le soleil, le calme, la sécurité, la sérénité, le temps, la santé, les couleurs de l’arc en ciel, le silence, la douceur de vivre, le vrai bonheur.

Fini les critiques, les insultes, les humiliations, les mensonges, la peur, les risques judiciaires, les condamnations, les insomnies, les médicaments, l’ingratitude , l’inconfort, le mal-être, la pression, la trahison, la haine, la rancune, la dualité, là médisances, les ragots.

Si dans les heures pires de son existence, la population fait appel à toi pour la délivrer de l’enfer, alors fais ton devoir, répond à leur appel. Autrement , laisse le tour au prochain fou.

La politique n’est qu’un enfer où le chef d’orchestre n’est que le diable ».

Roland Ramakistin