La balle est maintenant dans les mains du Sénat POLITIQUE

Le 31 août 2018, l’utilisation de produits phytosanitaires contenant des néonicotinoïdes est interdit en France. 

Les raisons ?

L’utilisation des pesticides dans l’agriculture est reconnue comme néfaste pour l’environnement, dangereuse pour la santé des hommes et mortelle pour une large partie de la biodiversité, victime collatérale des ces procédés chimiques.

Mais ces raisons n’étaient vraisemblablement pas suffisantes pour les députés de la majorité et leurs complices.

En effet, depuis ce lundi 5 octobre 2020, les parlementaires à l’Assemblée nationale devaient débattre et se prononcer sur la réintroduction de ces pesticides hautement mortels pour les pollinisateurs et particulièrement les abeilles.

Lors du vote en première lecture du projet de loi des néonicotinoïdes pour la culture de la betterave sucrière, ce mardi 06 octobre 2020,  à l’Assemblée Nationale, les députés réunionnais Karine Lebon, David Lorion, Philippe Naillet et Jean-Hugues Ratenon ont voté pour le Vivant et contre ce projet.

Deux députées réunionnaises ont voté pour la destruction de la biodiversité.

Ce retour en arrière est encore une fois la démonstration que le gouvernement méprise la santé publique, la préservation des écosystèmes et la planète. 

Il est temps d’engager la transformation de notre modèle agricole et de soutenir les femmes et les hommes cultivant nos terres avec pour ambition le respect de la nature et du vivant.

La balle est maintenant dans les mains de nos sénatrices et sénateurs.

Christophe Estève, adhérents place publique 974 et membre du conseil exécutif de Place publique.
Ludovic Sautron, membre du bureau de Génération Ecologie La Réunion
Jean-Pierre Marchau