« Obliger les élus à choisir entre leur mandat et une élection » POLITIQUE

Hary Grondin, du mouvement Humaniste harmoniste de France et d’Outre-mer, et candidat à la législative partielle de la deuxième circonscription, a écrit à Emmanuel Macron, président de la République française. Le chef d’entreprise réunionnais demande au chef de l’Etat d’étudier sa proposition de loi : réduire le cumul des mandats et inciter les élus à se concentrer sur leur mission.

« Monsieur le président de la République française,

Je suis Hary Grondin, ancien des Orphelins des Apprentis d’Auteuil, fondateur de Hary G, une enseigne au service des Réunionnais, fondateur de la formation « Humaniste Harmoniste de France et d’Outre-mer, et candidat à la législative partielle de la deuxième circonscription de La Réunion (élection rendu obligatoire par la victoire d’Huguette Bello à la mairie de Saint-Paul et de son Olivier Hoarau, à la mairie du Port).

A Saint-Denis, pour les élections municipales, il y avait trois têtes déjà bien installées dans leur fauteuil, de sénatrice pour Nassimah Dindar, de président de Région pour Didier Robert et de député pour Ericka Bareigts.

Vous comprenez que ces candidats se présentant pour la conquête de la mairie, sans démissionner de leurs fonctions avant leur participation, sont plus dans le jeu de répartition des postes, dans l’objectif de confisquer le pouvoir, que de réel engagement pour la population et ne permettant pas l’émergence de nouveaux candidats et de nouveaux partis, comme le mien et le votre dans les régions.

Afin de permettre une respiration démocratique lors des prochaines régionales, qui est étouffée par le système actuel hérité du passé, je vous propose de faire voter une loi nommée HG de mes initiales :

Proposition de loi qui fait partie de ma profession de foi, rendant obligatoire avant chaque prochaine élection que les têtes de liste démissionnent de leur fonction s’ils souhaitent conduire une liste.

Cela va permettre de clarifier le jeu démocratique et faire apparaître les véritable citoyens engagés pour faire progresser notre belle France et les Outre-mer. Surtout, permettre un renouvellement des idées et d’installer des nouveaux partis comme le mien et le vôtre à la tête des régions des France et d’Outre-mer.

Comptant sur vous pour faire respirer cette France qui s’étouffe de jeu des anciens partis accrochés à leurs privilèges, sans réelle volonté de réformer le pays, je vous prie de croire, Monsieur le président de la République, à l’expression de mes hautes considérations ».