Emilien Herman, citoyen rodriguais, a un vœu : « retourne dans mon pays » OCÉAN INDIEN

Emilien Herman est arrivé à La Réunion au mois de février. Il devait y rester en vacances jusqu’au 21 mars. Six mois plus tard, il attend toujours l’avion qui le ramènera sur sa terre natale. Avec qui il entretient depuis une relation à distance. Ses parents, ses amis, la mer, la pêche, ses habitudes… lui manquent.

« Loin des yeux, loin du cœur, ça n’existe pas… », chantait Démis Roussos. C’est pas tout à fait vrai. Quel que soit son âge, sa façon d’être, loin des personnes qu’on aime, loin de sa maison, loin de ses amis… « Ça existe… » Emilien Herman n’a pas pleuré pendant l’interview. Par instants quand les mots lui provoquaient une montée d’eau salée aux yeux, il se contentait de pencher la tête en arrière, le temps de faire redescendre le liquide.

L’adolescent a une bonne éducation. Il n’a pas critiqué. Il n’a pas dénigré. Tout au plus, il a regretté qu’il n’y ait pas d’avion qui le ramène chez lui, là-bas à Rodrigues, une île où il n’y pas de Coronavirus. Une île où il aura encore le droit de se balader, sans gestes barrière, avec ses amis. Où sa mère et son père feront pour lui, ses gestes sans barrière. Des gestes qui disent : « Je t’aime mon fils ! ». Ce n’est pas pareil lorsqu’on le mime sur Skype ou sur Zoom.

Dans l’interview que je vous propose d’Emilien Herman, prenez le temps de comprendre pourquoi Rodrigues demeure une île encore authentique… Cliquez ici…