Des masques gratuits pour les élèves des familles modestes et précaires SOCIÉTÉ

La question a été posée il y a quelques jours sur notre site L’A.Mousse. Sous l’article : « Les masques gratuits, une urgence pour l’Outre-mer », une internaute a lancé un appel pour les familles modestes et précaires. « Comment allons-nous payer ces masques pour nos enfants ? », alors que l’Etat vient de retenir quatre à cinq entreprises pour en fabriquer.

La santé a un coup. L’hygiène aussi. Le contexte sanitaire implique aujourd’hui le port obligatoire du masque. Et ce, dès l’âge de 11 ou 12 ans. C’est ce qui sera imposé à tout le territoire français, dès la rentrée scolaire effective, en France métropolitaine pour l’année 2020 – 2021. Si la grande majorité des familles a le budget pour investir dans ce nouvel outil de protection de la santé, ce n’est pas le cas de tout le monde.

C’est sans équivoque dans le commentaire repris sous l’article : « Les masques gratuits, une urgence pour l’Outre-mer ». « Bonjour, moi je suis une femme seule avec un garçon de 11 ans. Je suis au RSA. Mon fils va au collège et il a besoin de deux masques par jour. Je n’ai pas les moyens d’en acheter. Je les lave le soir pour le lendemain. Est-ce-que j’aurais droit aux masques gratuits, svp pour mon garçon ? »

Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale, a en partie répondu à cette interrogation. « L’Etat a déjà apporté un énième soutien en augmentant de 100 euros, l’allocation de rentrée scolaire. Cette augmentation peut aussi servir à financer l’achat de masques. L’Etat apportera aussi des réponses pour la partie de la population la plus fragile ». Entre l’annonce faite par le membre du gouvernement et son entrée an application; le délai peut être long.

Comment les familles les plus modestes ou en situation précaire, peuvent-elles agir pour bien protéger leur(s) enfant(s) à l’école. Il est évident que les CCAS des communes pour les primaires, et le Département et la Région, pour les collèges et les lycées, ont dû anticiper ce scénario. D’autant que la contamination est entrée dans un rythme soutenu.

Car, il est urgent d’apporter des réponses concrètes à cette maman inquiète et à tous les parents en rupture de moyens…

JM