Gérard Bègue écrit au ministre de l’Agriculture ECONOMIE

« Monsieur le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, je suis éleveur bovin traditionnel (ou pastoral) sur l’île de 1a Réunion. Ma famille et moi-même perpétuons cette tradition depuis près d’un siècle sur le plateau du cassé de la Rivière de l’Est au pied du piton de la Fournaise ».

« J’ai appris votre venu sur mon île prochainement et aimerais attirer votre attention sur ma situation avec le parc national de la Réunion. Vous trouverez ci-joint des documents relatifs au combat que je mène depuis bientôt 20 ans, pour la reconnaissance de mon élevage traditionnel.

Vous trouverez une synthèse de l’historique et de ce conflit agricole qui dure depuis deux décennies ainsi que les demiers courriers échangés avec le directeur du Parc National (Phi. Delorme). Comme son courrier l’indique, daté du 11 février 2020, nous devions nous rencontrer fin mars, pour finaliser un accord sur une convention me concernant, sur ce site historique de l’élevage à la Réunion.

Ses négociations sont en cours depuis plus 2 ans. Le Covid-19 étant passé par là, cela n’a pas pu se faire. Mais voilà que juste après le déconfinement, je reçois deux convocations devant les tribunaux. Tous sont au courant de ma situation sur l’île.

Je vous incite fortement à prendre connaissance de l’historique ci-joint pour avoir un avis clair et précis de ma situation et celle de mon exploitation agricole.

Monsieur le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, avoir 50 vaches allaitantes en mode extensif, avoir une agriculture respectueuse de l’environnement sans engrais, et sans pesticide et vouloir travailler. C’est cela qu’on me reproche aujourd’hui sur une île où le taux chômage est le plus important de France.

Je vous demande de prendre en compte ses quelques lignes d’un éleveur traditionnel qui se bat depuis 20 ans.

Veuillez croire Monsieur le Ministre, en mes salutations distinguées ».

Gérard Bègue, éleveur