L‘économie verte et bleue, un potentiel de développement pas assez exploité ! ECONOMIE

Dans la crise qui va perdurer il faut trouver rapidement des solutions pour solder les problèmes conjoncturels tout en s’organisant pour qu’elles deviennent structurelles avec des variantes évolutives.

Le poids dès activités dites «vertes » progresse depuis plusieurs années mais ce n’est pas suffisant par rapport au potentiel offert par notre île.

Il existe des possibilités encore non explorées dans le domaine de la gestion des déchets , celle de l’eau évidemment et des énergies renouvelables.

Nous constatons que dans ce secteur d’activité les emplois augmentent de 3% depuis 10 ans.

À la Réunion et après la Guyane, la part des énergies renouvelables dans la consommation électrique progresse de 33%. C’est évidemment un bon point mais il va falloir cravacher pour atteindre les objectifs fixés par la loi de transition énergétique.

La crise nous oblige et nous sommes sur le bon chemin même si la progression sera longue. Au sujet des activités bleues, activités ouvertes vers la mer, il y a encore beaucoup d’opportunités à exploiter mêmes si nous n’avons pas les mêmes atouts qu’aux Antilles ou en Polynésie par exemple. (Pour information 22% des eaux françaises font l’objet d’une aire marine protégée et elles se situent pour l’essentiel dans les Régions ultramarines).

Alors il faut se retrousser les manches et créer cette communauté de destin pour faire de La Réunion ce laboratoire où se cultive une biodiversité remarquable à protéger, autour de laquelle se développent davantage le tourisme vert, du bien être et parfaitement maîtrisé, l’économie impérative écologique et bien évidemment les emplois contributifs que nous devons absolument rechercher en particulier pour les entreprises de marque.

Je reste convaincue que notre insularité et notre statut de région ultra périphérique peuvent devenir des atouts alors que beaucoup considèrent que cette situation, certes particulière, est une fatalité !

Nous avons des spécificités et richesses que beaucoup de régions nous envient. Lors de cette campagne électorale qui s’est achevée, beaucoup de politiques ont annoncé leur volonté de faire, il a urgence aujourd’hui de faire !

La tâche s’annonce difficile mais avec l’accord sur le plan de relance de l’Union européenne de 750 milliards d’euros, l’espoir reste de mise, faut-il que nos hommes et femmes politiques locaux défendent en bloc les intérêts de notre territoire au plus haut de l’État ?

A vos projets et réflexions sur « le comment » de notre protection, développement et épanouissement post-crise.

Aline Muriin