« Je suis le vote blanc, je suis le bon choix » COURRIER DU LECTEUR
« Depuis la fin du confinement nous nous sommes aperçus de toutes les déviances du système dans lequel nous nous situons. Aujourd’hui encore, ce système nous montre à quel point la soif du pouvoir peut provoquer toutes les réactions inattendues ».
« Dans la commune de Saint-Denis, nous assistons comme partout ailleurs à des fusions des plus improbables. En effet, un duel au sommet se produira bien entre un président de région et une députée soutenue par une sénatrice.
Il nous est permis de rêver à une montée volontaire du Non.
Non au système en place.
Non au manque de respect démocratique.
Non au cumul des mandats.
Non à la démagogie.
Non à l’aristocratie déguisée.
Donnons du pouvoir au Vote blanc.
Soyons cette majorité en action tant redoutée par le système politique en place et marquons notre désaccord en soutenant ceux qui militent pour la reconnaissance du vote blanc.
Il est important plus que jamais que ce vote blanc soit reconnu dans les années à venir. Le gouvernement a entamé une démarche de reconnaissance du vote blanc bien évidemment sans aller jusqu’au bout.
Ce lundi 15 juin 2020 une question prioritaire de constitutionnalité a été traitée au sujet de la demande d’invalidité du premier tour. Sans surprise le miracle n’a pas eu lieu, ces honnêtes et valeureux politiciens du Conseil constitutionnel avec un parcours irréprochable ont par leur décision rajouté une perle de plus à notre collier d’amertume face un gouvernement qui tous les jours entrave un système qui se croit démocratique.
Je suis le vote blanc, parce que je réprouve le manque de démocratie.
Je suis le vote blanc, parce que je montre ma présence.
Je suis le vote blanc, parce que je sors de mon mutisme.
Je suis le vote blanc, parce que je sais que je suis majoritaire.
Je suis le vote blanc, parce que je suis le bon choix ».
Magaly Onésio
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24 juin 2020En 2004, José Saramago imaginait une ville où 83% des suffrages exprimés étaient des votes blancs, dans son roman-essai « La Lucidité ». Une « épidémie »! La France reste loin de cette situation: à partir du 1er avril, les votes blancs vont être reconnus mais pas comptabilisés comme des suffrages exprimés.
« Les bulletins blancs sont décomptés séparément et annexés au procès-verbal. Une enveloppe ne contenant aucun bulletin est assimilée à un bulletin blanc », indique la loi n° 2014-172 du 21 février 2014.
Dorénavant, « il est fait spécialement mention » de ces bulletins blancs « dans les résultats des scrutins », ajoute le texte. En clair, ils sont pris en compte dans le taux de participation: les « électeurs blancs » ne sont pas des abstentionnistes