Décès de Michel Piccoli, l’au-revoir de Michel Delezay CULTURE

Michel Delezay est un artiste. Il est auteur aussi d’un livre : « Comme si j’avais des ailes ». Celui s’est connaître sur Facebook sous le logo « Oté pirates », a publié quelques lignes pour parler de Michel Piccoli, décédé le 12 mai. La manière qu’il a choisie de saluer l’artiste.

 Fils d’un violoniste et d’une pianiste professeure de musique, fils unique, petit-fils d’un côté maternel d’un homme d’affaire ruiné, Michel Piccoli avait des origines italiennes du côté de son père.

Ses parents étaient favorables à De Gaulle pendant l’Occupation.

Il passé son enfance à Paris, dans la quartier de la place d’Italie (XIIIe arr.) et vécut un an et demi en Corrèze pendant le guerre.

Après avoir raté le baccalauréat fiit une formation de comédien au cours d’Andrée Bauer-Thérond et au cours Simon.

Il eut son premier vrai rôle au cinéma avec Louis Daquin dans Le Point du jour en 1948 et au théâtre avec Jean-Louis Barrault. Mais c’est surtout ses rôles sous la direction de Louis Bunuel qui l’imposèrent.

En 1973, tout en continuant à jouer avec des cinéastes exceptionnels, il fut également producteur. Il fut également réalisateur.

Acteur renommé, il était vice-président du Syndicat Français des Acteurs (CGT) en 1964.


Se situant constamment à gauche, il fut membre du Mouvement de la paix et se mobilisa contre l’extrême droite, notamment contre le Front national.
Il aida financièrement la Ligue communiste en se portant garant de l’emprunt que fit cette organisation pour monter son imprimerie, Rotographie et il soutint des associations des droits de l’homme dont Amnesty international.


Il appela à voter Mitterrand en 1981 et continua à apporter sa caution à la mouvance socialiste.


Avec son ancienne épouse, Juliette Gréco, et l’acteur Pierre Arditi, il défendit en 2009 la loi Création et Internet.


Salut camarade artiste ! On t’aimait bien tu sais ! »