« 10 mai 2001 : la traite négrière et l’esclavage, un crime contre l’humanité ! » SOCIÉTÉ

« La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l’océan Indien d’une part, et l’esclavage d’autre part, perpétrés à partir du XVe siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l’océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l’humanité », précise l’article 1 a Loi du 10 mai 2001.

Ce texte porté jusqu’au vote du Parlement par Christiane Taubira, souhaite aussi que cette page de l’histoire de France et du monde, fasse partie des programmes scolaires. L’article de la Loi, promulguée le 21 mai 2001, en définit les contours.

L’article 2 : «  Les programmes scolaires et les programmes de recherche en histoire et en sciences humaines accorderont à la traite négrière et à l’esclavage la place conséquente qu’ils méritent ».

« La coopération qui permettra de mettre en articulation les archives écrites disponibles en Europe avec les sources orales et les connaissances archéologiques accumulées en Afrique, dans les Amériques, aux Caraïbes et dans tous les autres territoires ayant connu l’esclavage sera encouragée et favorisée ».

L’article 4 du texte impose un jour férié dans le calendrier grégorien pour : “La commémoration de l’abolition de l’esclavage par la République française et celle de la fin de tous les contrats d’engagement souscrits à la suite de cette abolition font l’objet d’une journée fériée dans les départements de Guadeloupe, de Guyane, de Martinique et de la Réunion, ainsi que dans la collectivité territoriale de Mayotte ».

L’article 3, lui, ouvre le droit à “Une requête en reconnaissance de la traite négrière transatlantique ainsi que de la traite dans l’océan Indien et de l’esclavage comme crime contre l’humanité sera introduite auprès du Conseil de l’Europe, des organisations internationales et de l’Organisation des Nations unies ».

« Cette requête visera également la recherche d’une date commune au niveau international pour commémorer l’abolition de la traite négrière et de l’esclavage, sans préjudice des dates commémoratives propres à chacun des départements d’outre-mer”.